Fixed Up

Lors de ma dernière visite à New York, j'ai découvert un truc vraiment intéressant... les vélos "fixed gear". Ce sont des vélos de pistes (comme ceux qui tournent en rond, dans un vélodrome, aux Olympiques) qui ont été adoptés par des groupes de courriers à vélo de San Francisco qui voulaient se distinguer de la foule.
"Fixed gear" ça veut dire vitesse fixe, c'est-à-dire qu'il n'y a pas possibilité d'arrêter de pédaler, si la roue arrière tourne encore. Ha! Et aussi, il n'y a pas de freins. (les moumounes se mettent un frein avant...).
Inquiètez-vous pas trop, il y a quand même des techniques possibles pour freiner; il s'agit d'arrêter la roue arrière avec les pédales (puisqu'elles sont fixé ensembles) Vous devez me trouver folle, mais avant d'arrêter de lire, je vais vous dire ce qu'il y a de si intéressant.
Premièrement, c'est un retour aux racines du vélo, quand il n'y avait pas de vitesses, pas de freins, pas de fils partout, et pas la nouvelle technologie qui change à chaque minute. Juste l'essentiel.
Ceci donne, en résultat, un esthétique très intéressant, très épuré. On peut enfin jouir du design du vélo. Ça c'est ma deuxième raison... Le vélo devient, en quelque sorte, une œuvre d'art. On peut jouer avec les couleurs, etc.
De plus, c'est un clin d'œil au cirque car les "fixed gear" peuvent être utiliser pour faire des acrobaties comme aller par en arrière ou faire du surplace.
Mais, la raison suprême c'est la sensation que l'on a quand on en fait. On se sent vraiment plus proche de son vélo car c'est toujours la même vitesse, et donc, nos jambes s'habituent à pédaler à un même rythme; on n'a pas à penser à changer de vitesse... Il faut vraiment l'essayer pour comprendre.

Si ça vous intrigue ou si ça vous intéresse, il y a un magazin à Montréal qui s'y spécialise; c'est Brakeless.
Et si vous êtes interressé de lire un article sur le sujet, j'en ai trouvé un dans le New York Times (en anglais seulement).
Autrement, je serais ravis d'entendre vos commentaires ou de répondre à vos questions; et, sûre, de connaitre d'autre monde qui en font.